sombre et humide: voila la cave

Sous terre, il est bien difficile d'accéder a la cave de père. Seul quelques amis dont les propriétaires des lieux et quelques privilégies ont les clefs de ce "temple".
A peine en dessous de la surface du sol ce lieu est a l'abri de la lumière. La terre joue le rôle de régulateur thermique assurant une température constante de 17 a 18 degrés en toute saison.
C'est ici que le vin s'affine, que sa couleur sa patine sous l'action du temps et que ses arômes les plus subtils se révèlent.
dans ce lieu ou seul un mince filet de lumière parvient a filtrer le père est chez lui. C'est d'ailleurs la qu'il dort la plupart du temps, bercé par la douce odeur du bois de chêne de ses barriques de 900 litres.
si le père a un lieu qu'il définirais comme "chez lui" et bien que n'étant nullement propriétaire, c'est tout de même celui ci qu'il choisirais.

12 avril au soir

après un journée très dure le père rentre dans sa petite cave. Il y a fait transféré il y a déjà un bon moment tout les vins avant stocké dans son presbytère. Il décide de goûter le vin de 1453 afin de déterminer son avancement.

Le père se dirige vers une barrique, sort la bonde (bouchon) et aspire a l'aide d'un tube de verre le précieux liquide qu'il met ensuite dans un verre.

Rouge rubis intense, brillant, l'aspect est parfait. Bien que n'influençant ni le nez ni le goût le père sait que c'est la première impression qui fait beaucoup dans un vin comme partout.

Vient la seconde étape de l'examen organoleptique: le nez

Le père agite doucement son verre afin de faire remonter les parfums puis le place sous son nez. Attaque franche et net, arômes puissants a dominante fruits rouges et boisé, le père est aux anges. Aucun défaut a son vin voila de quoi le mettre de bonne humeur.

Gloup

le père prend le vin en bouche: rond, une légère sucrosité, des arômes toujours aussi puissants et franc. Le pere avale ne pouvant se résoudre a recracher aussi bon vin, et après tout c'est le siens Very Happy

alors que le père travail dans ses vignes son imprimeur dépose a l'entré de sa cave un petit paquet bien enveloppé.
Ce dernier contient les étiquettes commandées par le père.

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fourbu après une longue journée et quelque peu "imbibé" le père rejoint "sa" cave. Après avoir avalé quelques rasades de rouge pour chasser le froid le père aperçoit un petit paquet a l'entrer.

Un gâteau? le père les aime tant, mais qui aurais put...
Un cadeau?
Un chien?...

Le père s'approche et ouvre le paquet;
des étiquettes. Mouais pas si mal, un gâteau serait appréciable mais ça fait quand même plaisir après avoir commandé a l'enlumineur il y a si longtemps.

Le père s'assoit sur les marches qui descendent a la cave et pose sa tête sur le mur froid.
Il pense a tout le chemin qu'il a parcouru pour en arriver la.
La normandie... SE Jeandalf qui l'ordonne et en fait son diacre... Son ex fiancée, son fils...

Un larme perle aux yeux de curé et glisse doucement sur sa joue.
Un gros moment de solitude le prend. Il sait qu'il finira sa vie seul mais ça ne le dérange pas plus que ça. Le plus dur est de se sentir seul en ce monde. Il a des collèges a n'en plus compter mais si peu d'ami qui le connaissent vraiment.
Terrassé de fatigue et engourdi le père s'endort sur les marches la tête ballante.

3 Mai

Dure journée de labeur, encore, le père se dirige vers les chais qui abrite une petite paillasse en paille. Cela semble bien spartiate comme conditions mais le père est arrassé. Il a passé la journée penché a épamprer les vignes sous un soleil de plomb.
Il ne supporte pas encore la chaleur. C'est le problème quand on travail dehors, a peine on s'habitue au froid que le chaud arrive et nous sèche sur place. Le bon coté c'est qu'avec le soleil la vigne n'est pas attaqué par la maladie.
Le père entre dans la sombre cave ou filtre un mince filet de lumière et allume un petit chandelier en argent a 3 branches.
Il s'installe sur la petite table de chene qui fait office de bureau et de table a manger puis se sert un verre de vin. Toujours aussi bon... meilleure même avec l'âge. Lui ne s'en rend pas compte il en boit tout les jours mais ceux qui n'en deguste que tout les 6 mois ne peuvent passer a coté. Apres quelques verres la fatigue semble enfin s'estomper pour laisser place a une douce reverie ou le pere se laisse flotter. Apres avoir errer a la limite de l'inconscient durant quelques minutes il finit par s'assoupir sur la table sans avoir prit le temps de se rendre sur sa paillasse.

suivit par les deux visiteurs le père pénètre dans la petite cave. Lieu ou il dort la majeure partie du temps. Donnant un petit coup de pied dans la paillasse pour la dissimuler le père s'installe a la table. Trois verres sont déjà posés sur celle ci.

Un peu de vins messeigneurs?

Nombre de messages : 3 Localisation : Angoulême Date d'inscription : 12/05/2008

Guillaume entra à la suite de Muad dans la petite pièce toute simple, avec une table et quatre chaises au centre. Son père et lui s'installèrent à la table, l'archeveque leurs proposa tout de suite un verre de vin.

Non merci, c'est bien sympathique de votre part, mais je ne suis guère amateur de vin.

Le visage de l'évêque s'assombrit, il serrait encore dans sa main le papier qui les avait mené ici.

Bien, monseigneur, ce qui nous ammène chez vous aujourd'hui est plutot délicat, et je vais devoir vous posez quelques questions ... personnelles dirais-je. J'espère que cela ne vous dérange pas ?

le père grogne, il l'aurait fait dans sa barbe si il en avait eu une.

Pas de vin?... permettez donc que je m'en serve un tout de même.

Le père attrape une bouteille déjà entamé et se verse une rasade dans un petit verre puis le porte a ses lèvres.

Me poser des questions?... Ma foy, je n'ai rien a cacher. Du moins rien de grave. Je vous écoute mon frère