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 Testament de Freyelda

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AuteurMessage
Freyelda
Feue Francesca-Amalya, Vicomtesse de Guillestre
Freyelda


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Date d'inscription : 24/11/2006

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MessageSujet: Testament de Freyelda   Testament de Freyelda Icon_minitimeMer 24 Sep 2008 - 1:19

Moi, Francesca-Amalya d’Avencourt, dite Freyelda,
vicomtesse de Guillestre ( ennoblie le 6 février 1456 par sa Grâce Jean Zwyrowsky, XIII gouverneur du Lyonnais-Dauphiné), baronne de Saint-Firmin ( ennoblie le par sa Grâce Argael de Saint-Giraud, XIV gouverneur du Lyonnais-Dauphiné, le 17 mai 1456), et dame de Jaillans
saine de corps et d’esprit,
souhaite que soient prises les dispositions suivantes sitôt que mon décès sera constaté et déclaré par un physicien et un homme d’église dûment assermentés et que soit lu en place publique le présent document.


En l’absence de toute décision ducale ou ecclésiastique qui prévaudrait alors, je demande à ce que messe soit conjointement donnée par Son Eminence Méléagant et par Monseigneur Ingresstar 1er, archvêque de Vienne, en l’église consacrée Saint-Bonaventure sise en les terres du vicomté de Maubec et je demande à ce que ma dépouille repose dans la crypte familiale aux côtés de celle de mon défunt époux.

A mes enfants nés de mon union légitime avec Aymon d’Avencourt, dit Alynerion ( mariage célébré le 14 décembre 1454 à Maubec en l’église Saint-Bonaventure par Son Eminence Méléagant) je lègue ce qui suit :

- à ma fille aînée, Aliénor, née le 23 avril 1455 au château des Roches de Maubec, baptisée le 26 juin 1455 en la sus-dite église par Son Eminence Méléagant, je lègue mes titres, fiefs, droits et dépendances attenants au vicomté de Guillestre et à la baronnie de Saint-Firmin. Elle en aura pleine jouissance, en usera selon ses désirs dans le respect des dispositions royales. Je lui demanderai cependant de bien vouloir garder auprès d’elle et tant que tel tous ceux de mes vassaux qui seront encore en vie. Je lui cède également l’intégralité de ma garde-robe (vêtements, linge, bijoux).


- à mon fils cadet, Enguerrand, né le 9 décembre 1455 à Lyon, je lègue mon douaire sur le vicomté de Maubec afin qu’il puisse avoir en pleine jouissance les terres que lui a laissé en héritage son défunt père. Je lui cède également l’intégralité de mes biens mobiliers et immobiliers se trouvant à Vienne.

Je leur confie à tous deux l’ensemble de ma bibliothèque. Puissent-ils en faire bon usage. Je leur laisse également le soin de se partager entre eux le reste de mes biens mobilers.

Je lègue l’intégralité de mes biens numéraires au duché du Lyonnais-Dauphiné.

Je fais de mon suzerain, Charles de Macquart, dit Carnil, duc d’Hostun, baron de Rochechinard et seigneur d’Artas, de mon vassal Walan, seigneur de Meyrieu et de mon vassal Guidel, seigneur de Mont-Dauphin, mes exécuteurs testamentaires.

A Aliénor et Enguerrand, mes enfants, ma chair, mon sang. Vous êtes assurément ce que j’ai fait de mieux en ce bas monde. Portez fièrement notre nom, faites honneur à notre maison. Ne vous laissez jamais abattre et ne prêtez pas l’oreille aux mesquineries et aux railleries : vous êtes issus d’une noble lignée et vous avez été aimés et chéris par vos parents. Gardez toujours cela à l’esprit, mes tendres petits. Ne chargez pas vos coeurs du poids de la haine et pardonnez. Cela vaut surtout pour Aliénor : souviens-toi que c'est la guerre et uniquement elle qui vous a pris votre père. Ainsi était la volonté du Très-Haut. Il en va de même pour ma dispatition. Je vous demande de me pardonner pour la peine que mon trépas ne manquera pas de vous infliger.


A Charles, mon suzerain, mon plus que très cher ami et bien d'avantage encore. Si ma disparition te cause autant de chagrin que ton décès le ferait pour moi, alors sache que je suis mortifiée. Te peiner est, je te l’assure, la dernière de mes intentions mais je pense que tu le sais. Ce que j’éprouve à ton égard, tu sais, toi plus que quiconque, que cela ne peut se dire avec de simples mots. Rien ne peut décrire à leur juste valeur les liens qui nous unissent. Là où tu seras, je serai toujours avec toi, dans cette vie ou dans une autre.

A Walan
, mon ami, mon frère. Si je venais à disparaître avant toi et ainsi à accabler encore une fois ton cœur du poids du deuil, pardonne-moi, je t’en conjure. Notre rencontre reste l’un des instants les plus importants et les plus marquants de mon existence. Je sais maintenant que les liens du cœur sont aussi forts que ceux du sang. Je te remercie d’avoir toujours été à mes côtés, en temps de joies, en temps de peine et dans tous les autres. Prends bien soin de ma fille. Ne donne pas sa main à n’importe qui. Et arme toi de patience : c’est une enfant vive qui ressemble beaucoup à son père.

A Monseigneur Ingresstar et à Son Eminence Méléagant, mes très chers amis, mes pères. Vous avoir cotoyé tous deux a marqué mon existence à jamais. Vous avez renforcé ma foi, tant religieuse que politique. C’est à toi, Ingress, que je dois l’entière réalisation de toute ma carrière municipale comme ducale. Mel, c’est toi qui m’as donné confiance en moi, en ce que j’éprouvais et en ce que je pensais, c’est toi qui m’as poussé, et à mon plus grand plaisir, à sortir, d’une certaine façon de ma réserve. Vous avez été mes maîtres à penser, deux de mes mentors ; le troisième, je l’ai épousé. Je sais que ce que je vous en demande sans doute beaucoup mais je souhaite que vous veilliez sur mes enfants. Je vous les confie. Puissiez-vous assurer au mieux leur éducation.

A Guidel et Brehamont
. Sachez que lorsque je vous ai pris pour vassaux, l’honneur était aussi grand pour moi qu’il a été –je l’espère- pour vous. Je suis heureuse d’avoir pu vous rencontrer, de vous avoir eu à mes côtés.

A Espoire, mon amie, ma confidente, pardon. Pardon de ne point avoir eu le temps de reconnaître tes mérites comme il se devait avant que le Duché ne le fasse.Ton amitié fidèle fut l’une des choses les plus précieuses à mes yeux. Si cela n’est pas encore fait à l’heure où ces mots te seront lus, alors sois heureuse. Je te sais assez belle et assez intelligente pour trouver un bon mari. Tu feras, j’en suis convaincue une épouse et une mère formidable.

A DeDe, Max et au Kaltpiten. Si de nous quatre je pars la première alors j’en suis navrée. J’aurais ainsi perdu mon titre de Survivante. Mais je sais que vous n’abandonnerez pas la noble mission de notre confrérie pour autant. Gardez-vous des roux et des démons mendiants !

A Zwyrowsky, mon renard préféré. Garde intacte cette verve et cette prose délicieuses, en souvenir de ma propre pédance lexicale.

A tous les habitants actuels ou anciens de Vienne que je cite pêle-mêle : Zoe, Starlion, Misericus, Vive, Ayerin, Voya, Myao, Franceline, Bandit, Elyz, Ilidan, Golden, Gostan, Perceval, Pénéloppe, Vanack, Titilemagnifik, Naltea, Pasal, Memelspirit. Je suis heureuse de vous avoir rencontrés. Vienne est ma seconde famille et vous en êtes pour moi, des membres à part entière. Prenez bien soin de notre belle cité.

A Estalabou et Valérianne, je regrette que l'histoire se soit si mal terminée. Sachez que je vous ai toujours été reconnaissant pour tout ce que vous avez fait pour moi. Je vous dois beaucoup et vous en remercie même si la vie nous a tant éloignés.

A tous les autres, avec qui j’ai pris grand plaisir à travailler et/ou à converser : tous mes camarades de l’APD, Demons, Umiko, Wulfen, Numalane, Volverine (si si), Ulan, Altéa, Argael, Régimon, Strakastre.

Je demande pardon à toutes celles et ceux que j’oublie dans ces lignes et qui en prendraient ombrage. Je ne suis qu’une simple femme, dans toute l’imperfection et la faillibilité de l’être humain. Ma mémoire n’est plus ce qu’elle était jadis. Et j’ajouterai pour ma défense qu’il n’est guère aisé de rédiger pareil document car de biens tristes pensées en accompagnent l’écriture.

A toutes celles et ceux que j’ai offensée, dont j’ai pu penser de mauvaises choses, que j’ai détesté, je demande humblement pardon, du fond mon âme. A toutes celles et ceux qui m’ont offensée, raillée, dénigrée, détestée, je leur pardonne, de manière totale et absolue. Aliénor, Enguerrand, pardonnez-leur également d’autant plus car ils savaient parfaitement ce qu’ils faisaient.



Que le Très Haut puisse veiller sur les autres comme il a veillé sur moi.

Donné à Guillestre, le vingt-cinquième jour du mois de mai de l’an de grâce mil quatre cent cinquante six.
Et remis entre les mains de Guidel de Mont-Dauphin, héraut du Lyonnais-Dauphiné.

Pour servir et valoir ce que de droit

Francesca-Amalya d’Avencourt, vicomtesse de Guillestre, baronne de Saint-Firmin, dame de Jaillans

Testament de Freyelda Frey310
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