[Cour du château] Les préparatifs de la chasse

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 09/09/2010

Soleil ne peut empêcher la chaleur envahir ces joues quand Walan lui dit l'apprécier, elle est surprise, agréablement surprise, vois un sourire sur éclaire le visage du vicomte, est chose qu'elle n'a pas vraiment eu l'occasion de voir souvent. L'a t-elle vu une fois à vrai dire ? Elle se pose la question.
Il en est même à plaisanter, ça c'est certain jamais elle ne l'a vu le faire.
Il l'entraine pour faire les présentations,

Soleil déjà petite , aurait aimé encore être plus petite si c'était possible. Que de monde qu'elle ne connait pas ici. Elle salut tout le monde d'une petite révérence, elle ne sait même pas si c'est la bonne façon de procéder.
Puis avec joie elle aperçoit son parrain, voilà bien son sauveur pense t-elle.
Mais le temps est à aller choisir un rapace.
Soleil a les yeux qui brillent en voyant les oiseaux.
Si il y a une chose ou elle est à l'aise c'est bien avec ces volatiles.
N'a t-elle pas monter dans sa garnison une fauconnerie, avec des rapaces qu'elle a elle même dressé.

Choisir... il n'y a aucun doute ce serait un faucon, beaucoup de rapaces ont déjà été choisi, mais il en reste encore plusieurs.
De son oeil aiguisé à repérer les meilleurs, elle cherche... l'oiseau.... rare dans ceux qui reste.

Soleil est toujours précise dans ce qu'elle fait, rapide, sans hésitations, quand elle connait le sujet.
C'est vers un faucon d'une taille légèrement inférieure à d'autre que se porte son choix. Elle sent le rapace vif, et jeune. Surement pas le plus facile à tenir, mais elle aime ce genre de défi qu'elle se lance.

Elle cherche ou elle peut se procurer des gants, et sourit à Tenshi au passage qui lui a choisi une autre espèce.
Elle s'approche de lui et vient l'embrasser

Bonjour mon parrain, c'est vraiment une joie de te savoir ici, je me sens tout d'un coup moins seule...

Les couples semblaient se former, untel avec untel, sa femme avec Anne, Soleil qui se rapprochait de Tenshi, et au milieu y avait Geoffroy... Hum trouver une victime... Il lorgna à gauche puis à droite, son parrain semblait assez occupé avec la prénommée Marie Alice, il ne restait plus qu'Arwel, et puis de toute façon elle était arrivée en retard alors c'était un bon moyen de la chambrer un peu.. Quelques pas discrets vers elle, il releva le bout de son nez de sa victime pour désigner un faucon à Walan.

Celui ci, il a l'air paisible, un peu comme moi, il me plait bien !

Léger sourire, il se plaça ensuite aux cotés d'Arwel, la poussant légèrement d'un coup de hanches.

Et bien, ce ne sont pas de bonnes manières que d'arriver en retard à une invitation... En plus Walan avait été extrêmement clair, il a horreur du retard..

Il fronça les sourcils en regardant Arwel, essayant de garder son sérieux, puis lui tendit son bras en penchant légèrement la tête sur le coté.

Et si nous nous approchions de ces volatiles ? Ce sera presqu'une première pour moi, mise à part ceux lors de la démonstration en garnison de Lyon, je n'en ai pas porté d'autres, et encore moins chassé avec !

Il lui sourit et jeta un oeil sur les autres, ils semblaient tous avoir choisi leur volatiles, et Walan semblait bien décidé à quitter cet endroit pour partir chasser.. Humpf il espérait ne pas trop se rendre ridicule avec son ignorance dans ce domaine.

Une invitation ? Voilà bien longtemps que le militaire n'en avait pas eu et voilà qui avait eu le mérite de susciter sa curiosité. Un petit sourire se dessina sur les lèvres du Seigneur de Meyzieu lorsque qu'il vit que l'expéditeur n'était autre que "Sans-repos ". Ainsi, il organisait une chasse, une activité à laquelle DeDelagratte n'avait pas souvent participé mais qu'à cela ne tienne se dit-il, voilà une occasion de sortir un peu et puis une invitation ne se refuse jamais.

La matinée était ensoleillée et était de bon augure pour le reste de la journée, c'est donc avec plaisir que l'homme grimpa sur son destrier et fila au pas vers Meyrieu avec deux hommes qu'il avait engagé il y a peu à son service.

C'est donc à trois qu’ils arrivèrent sur les terres du Vicomte, le paysage n'avait pas changé et restait magnifique. Le Castel au loin semblait toujours debout lui aussi, seconde bonne nouvelle, voilà tellement longtemps qu'il n'était pas jusqu'ici, il se souvenait encore du temps où ces terres appartenaient à la famille d'Avencourt et plus précisément à Feu Aymond plus connu sous le nom Alynérion et feue son épouse Francesca-Amalya dicte Freyelda. Ah quelles sacrées soirées il avait pu passer en leurs compagnies en taverne.

DeDe continua le chemin nostalgique de tous ces moments passés en compagnies de tous ces amis disparus et partis rejoindre Aristote au paradis solaire, si bien qu'il s'en fit sortir par l'un de ses accompagnateurs lui signifiant qu'ils étaient arrivés. Il descendit donc de sa monture la laissant aux soins de ses deux hommes puis se dirigea vers le maistre de ces lieux toujours aussi élégant afin de le saluer, n'oubliant pas de jeter quelques regards sympathique vers les invités de marque déjà présents. Notamment une dame fort bien habillée, avec une licorne d'azur brodée sur sa cape, mais sans blason distinctif, voilà une chose qui suscita encore son insatiable curiosité. Il essaierait discrètement d'en savoir plus sur cette personne ou demanderait à l'un des autres convives qu'il connaissait comme le chancelier Sagaben, son patron à l'ambassade, ce qui lui rappela qu'il fallait qu'il se remette au travail et rattrape son retard accumulé à ses ambassades. Quoi qu'il en soit il se retrouva rapidement face à son hôte et esquissa donc un sourire en le saluant.

Walan, mon ami, c'est toujours un plaisir de te voir et de me rendre sur tes terres, je te remercie chaleureusement pour ton invitation.

Nombre de messages : 5 Localisation : Lyon Date d'inscription : 09/09/2010

Alors que son canasson entamait la montée de la colline qui menait jusqu'au castel de Meyrieu, le Vicomte avait vérifié une fois de plus que le faucon posé sur le gant de sa main libre n'était pas effrayé.

A partir d'Oingt, le volatile avait passé pratiquement tout le trajet dans une cage attachée sur un cheval que trainait un de ses hommes avec lui. Puis, une fois quasiment arrivé, il avait choisi de l'en sortir pour que le jeune oiseau puisse commençer à s'habituer au cheval et à lui même, et vice versa.

Rassuré par le fait que tout se passe aussi bien parmi tous les membres de l'étrange équipée, Phelim repartit dans ses pensées. L'invitation de Meyrieu avait été pour le moins inhabituelle ... pour une fois qu'il ne s'agissait ni d'un baptême, ni d'un mariage, ni d'un anoblissement. Une chasse tout simplement, c'était pourquoi il avait répondu présent, et puis, ça lui permettrait de revoir quelques Dauphinois par la même occasion.
Ses azurs se posèrent sur le Capitaine qui l'accompagnait. Au moins lui, il l'avait revu .. sitôt dans ses terres, il s'était précipité au Bois d'Oingt pour s'enquérir sur son état depuis qu'il avait été lâchement poignardé, par Dent de Sabre il en était sur ! Et le voyant plutôt en forme malgré quelques ronchonnements, c'est naturellement qu'il avait proposé à Thibérian de faire route avec lui. Cela au moins permit que vassal et suzerain renouent suite à l'absence de ce dernier qui avait pris la route pour aller prendre l'air.

Les portes se trouvaient grandes ouvertes et les gardes ne faisaient pas mine de vouloir les interrompre, aussi, sans tarder, l'Imprévisible et son compagnon pénétrèrent dans la cour du château et Phelim prit le temps de détailler les personnes présentes.
Un léger sourire éclaira son visage en voyant certains participants dont il était proche déjà sur place puis il aperçut enfin le maître des lieux, en compagnie de ... tiens donc, ce n'était pas une dauphinoise ça, c'était Marie Alice. Diantre, elle aurait pu prévenir qu'elle y serait, en sachant qu'il y avait toutes les chances qu'il y alla aussi. Quel manque de délicatesse ... on aurait dit qu'elle avait quelque chose à cacher et pensant se douter de ce dont il s'agissait, il en fut étrangement assez meurtri.

Confiant ses rênes au premier palefrenier passant dans le coin, le Lyonnais descendit alors que le Vicomte d'Ancelle annonçait le départ. D'une démarche tranquille, pas troublé le moins du monde d'être un peu en retard, au pire il dirait que Thib avait lambiné comme prétexte, il s'avança en direction des convives rassemblés tout en caressant machinalement de sa main libre le faucon, aveugle à cause du chaperon, toujours perché sur son bras dans le but de le rassurer.

Bonjour à tous.

Puis après quelques pas supplémentaires, il fut auprès du Conseiller Militaire et sans un regard pour la Violette à ses côtés, il lui posa la question qui lui brulait les lèvres depuis qu'il avait reçu sa missive. Le Seigneur de Tassin la Demi Lune ignorait si les autres risquaient l'explosion s'ils ne le demandaient pas, mais pour ça part, aussi loin que remonte ses souvenirs, l'homme n'avait jamais bougé hors du Lyonnais-Dauphiné. Mais pour ne pas paraitre trop curieux, ce fut subtilement qu'il dit.

Alors comme ça, tu comptes partir en voyage?

Le derniers convives étaient arrivés, d'abord en la personne de Dedelagratte, puis en celles de Phelim et Thiberian.
Walan commença par accueillir le premier d'un sourire tandis qu'il mettait pied à terre. C'était désormais l'une des rares personnes encore en vie qui habitait déjà Vienne lorsqu'il était arrivé, et ça faisait maintenant plusieurs années qu'ils se côtoyaient également au sein de l'ost.

Tu es toujours le bienvenu ici et c'est un plaisir que tu sois venu.
Veux-tu choisir le faucon ou l'autour que tu souhaite mener pour cette chasse ? fit le vicomte avec un geste vers les rapaces restant près du rempart avec leur fauconnier.

Allant ensuite auprès de Phelim et Thiberian, il les salua tout deux d'un fin sourire, observant le faucon perché sur son bras.
Bienvenue à Meyrieu, je vois qu'il n'est pas nécessaire de vous demander de choisir un oiseau.

Acquiesçant à la question que lui posait le vicomte d'Oingt, il donna quelques détails supplémentaires tout en invitant d'un geste les autres invités à se mettre en selle.
En effet, cela fait des années que je n'ai pas vraiment quitté le Dauphiné et j'ai besoin de changer un peu d'air. Et puis, maintenant que je ne compte plus m'impliquer directement en politique il va bien falloir que je m'occupe autrement.

Walan eut un fin sourire et lança un bref regard, presque sans qu'il n'en ait conscience, vers Marie Alice avant de monter en selle et tendre le poing pour que son fauconnier y place un autour des palombes d'un beau bleu-gris.

Dames et sires, si vous le voulez bien nous allons donc nous mettre en route !

De nouveaux invités. Du moins trois. Coup d'oeil vers Walan, la troupe était-elle au complet cette fois? Ses yeux revinrent sur les arrivées afin de discerner qui ils étaient alors qu'ils approchaient du petit groupe, dont presque tous les membres avaient choisi leur oiseau et donc leur chasse.

Le premier ne lui disait rien mais néanmoins, tandis qu'elle le saluait, son esprit s'était mis en branle avant de vérifier que sa mémoire n'était point encore déficiente. Mais elle avait beau tourner et retourner son visage dans sa tête, il ne lui disait rien.

Les deux suivants par contre. Enfin le premier lui était bien connu, Phelim. Le second en revance... Encore chercher et réfléchir afin de ne pas se tromper. A sa mine et à la façon dont le premier le couvait, peut-être était-ce son vassal, celui qui avait été blessé. Mais point facile de le savoir. Surtout que Phelichou passa devant elle sans un regard, le visage fermé. Qu'avait-il pour réagir ainsi? L'état de son vassal l'inquiétait tant que cela? Pourtant il était là, en état de chasser... Oreilles aux aguets pour entendre ce qui était dit, des fois que cela soit un indice. Voyage. C'était donc le voyage qui le contrariait?

Pas le temps d'en apprendre plus, la chasse allait commencer visiblement. Sa jument lui fut apportée et, une fois en selle, elle attendit que tout le monde soit prêt et que le maitre des lieux passe devant.

Faucou ou autour ? Telle était la question ... Il savait chasser ou plutôt dire qu'il avait su chasser. Voilà de quoi rendre le choix du rapace quelques peu difficile. Aussi de manière discrète comme il le faisait souvent il regarda quel genre de rapace avaient choisi les autres convives du Vicomte. La dame qu'il ne connaissait point avait choisi le faucon, d'autres comme Anne ou Tenshi semblaient avoir pris l'autour pfff se dit il Aucun choix franc et massif ... voilà de quoi aider le militaire ... m'enfin il fallait bien en prendre un aussi choisit-il l'autour qu'il connaissait moins bien, ce serait une occasion d'apprendre plus de choses et d'aller se coucher moins bête après cette chasse qu'avant.

Un dernier coup d'œil vers la troupe et plus particulièrement Walan lui permit de voir qu'il était temps de se mettre ne marche pour la chasse. Il situa ainsi tous le monde et se placerait non loin de têtes connues, ne serait-ce que pour satisfaire sa curiosité et savoir qui pouvait être la "dame à la licorne " ...

Il monta sur sa monture et attendit le reste du groupe et leur hôte pour partir.

Nombre de messages : 5 Localisation : Lyon Date d'inscription : 09/09/2010

Soleil après avoir choisi son rapace se dirige tranquillement vers sa monture qu'elle a laissé un peu en arrière.
Le Seigneur des lieux signifiait qu'il est l'heure de se mettre en route.
Soleil sans aucun doute se sentira plus à l'aise une fois la partie de chasse commencée. La cérémonie des arrivée et des salutations n'est pas pour la mettre à l'aise.
Sauvage, elle ne sait jamais comment se comporter, ni comment saluer, qui en premier comment enfin tout ce qui touche à la bienséance nous dirons, lui ai étranger, et elle ne prend pas trop garde à connaitre le protocole, qui pour elle ne veut pas dire grand chose.

Arrivée près de son cheval, le faucon posé sur le gant qu'elle avait prit soin de revêtir, elle regarde comment procéder pour monter à cheval ainsi encombrée.
Si elle avait eu son faucon sans aucun doute elle aurait pu lui donner un petit envol pour le récupérer ensuite, mais là avec un oiseau qui ne la connait pas, elle se demande le résultat.
Voulant ne pas commettre d'impair, elle attend regardant autour d'elle comment les autres procèdent.
Après tout c'est nouveau tout ça pour elle.

[HRP : la suite par ici : https://terre-de-maubec.1fr1.net/les-etangs-f27/chasse-au-vol-t199.htm ]

La route ne fut pas longue jusqu'à Meyrieu et se fut tant mieux, les cahots de la route lui étaient forts peu supportables et si ses praticiens apprenaient qu'il avait osé prendre la route dans son état il passerait un sale quart d'heure quand il rentrerait.

Cela dit, une petite partie de chasse ne se refuse pas et puis si c'était la dernière occasion de voir "Sans-repos" avant un départ qu'il lui avait confié depuis quelques jours...il ne fallait pas rater ça.
Après tout, malgré sa réticences à tisser des liens avec des humains...il semblait bien que le vieil ours Viennois était capable de se faire des amis, enfin peut être...qui le saurait un jour ?

Ceci dit, il en était un pour Thib, il l'avais vu grandir depuis ses débuts dans l'Ost, il l'avait observé lorsqu'il grimpa les échelons et qu'il s'affirma de plus en plus...
Aujourd'hui que le Seigneur du Bois d'Oingt était Capitaine du Lyonnais-Dauphiné depuis 5 mois, il savait pouvoir toujours compter sur les conseils avisés de cet homme.

Il avait fait la route avec son suzerain, et comme toujours ce dernier s'était habillé de bleu...
Thiberian lui avait ressorti son pourpoint écarlate, ses chausses noires et ses bottes de cavalier couleur caramel, des couleurs qui ne firent que mettre en avant sa paleur quasi cadavérique...
Le pourpoint était bombé à l'endroit ou se trouvait son pansement, il l'avais bien rembourré pour être sur de ne pas le faire bouger et de le perdre pendant la chevauchée. Il avait toujours son épée au baudrier mais avait troqué sa masse d'arme à ailettes contre une petite arbalète de chasse accrochée de même manière à la selle de Hardy...son coursier, un peu idiot mais bien brave.

Forcement, malgré la courte distance qui séparait Oingt de Meyrieu, ce jour de voyage lui fit souffrir le martyre mais il n'en dit mots à part quelques grognements de douleur de temps à autre. Il savait que Phelim se faisait du soucis pour lui et ne voulais pas l'alerter d'avantage puisque de toutes façons...nul n'était sur que sa plaie, pour l'instant saine, ne s'infecterait pas dans la nuit pour lui apporter un trépas lent et douloureux.

Alors qu'ils arrivèrent enfin, le manque de sang donnait perpétuellement l'impression à Thib d'avoir froid mais la douleur due au voyage lui laissait le front légèrement humide de sueur, ils virent que Tenshi, Geof, Anne, Plume, Bastien, Arwel, Soleil et Dédé étaient aussi de la fête, il les salua tous cordialement et arriva devant une jeune femme qu'il ne connaissait pas mais il eu un doute à la voir dans les invités de Walan avec sa licorne brodée et, bien sur, à voir la réaction étrange de Phelounet...

Alors qu'il allais se présenter, Walan les accueillit et ils lui répondirent cordialement, il leur dit ensuite de se choisir un rapace et Thiberian ne se fit pas prier longtemps lorsque son regard se posa sur un magnifique pèlerin...

Une fois n'est pas coutume, je vais faire dans la finesse et miser sur la vitesse...ça rime en plus !
Je vais prendre ce magnifique faucon pèlerin en espérant que l'envie de le prenne pas de partir retrouver ses montagnes...d'ailleurs on dirais plutôt une belle pèlerine vue sa belle taille.

[Cour du château] Les préparatifs de la chasse - Page 2 Photo-989299-M

[Cour du château] Les préparatifs de la chasse - Page 2 Photo-989299-M

Il se présenta ensuite devant la jeune femme qui lui était inconnue et effectua une rapide courbette de militaire, souple comme un canon d'arquebuse, en grimaçant légèrement de douleur puis il lui dédia un sourire et se présenta :

Bien le bonjour, je suis Thiberian Baccard, Capitaine du Lyonnais-Dauphiné et bien sur...vassal du Vicomte Guerrero sur les terres du Bois d'Oingt qu'il m'a cédées.
Ravi de faire votre connaissance, à qui ais je l'honneur ?

L'homme près de Phelim s'avança vers elle, lui sourit et s'inclina légèrement en se présentant. Son intuition avait été bonne sur son identité. Elle s'inclina à son tour, signe de tête et lui sourit en retour.

Le fameux vassal pour qui le Vicomte, regard en coin sur le Phelichou en question qui l'ignorait copieusement, se fait tant de souci.

Je suis Marie Alice Alterac. Ravie de vous rencontrer seigneur Thiberian et de voir que vous êtes en meilleure santé que votre attaque ne le laissait supposer.

Son regard se porta néanmoins plus attentivement sur ses traits où la pâleur et la grimace qu'il venait d'avoir ne laissaient guère de doute sur le fait qu'il n'allait pas si bien que cela.

Est-ce bien raisonnable de venir chasser? Etes-vous tout à fait remis ou du moins suffisamment? J'espère que ce n'est pas notre ami commun qui vous y a obligé.

Nouveau regard sur Phelim et grand sourire.

Au fait, bonjour à vous. Comment allez-vous Phelichou?

Alors qu'Arwel restait pensive à se demander qui du faucon ou du vautour... non... de l'autour, elle allait choisir, elle vit Geoffroy s'approcher d'elle... Son coup de hanche lui laissa augurer qu'il était d'humeur à la taquiner et ses paroles le confirmèrent :

Et bien, ce ne sont pas de bonnes manières que d'arriver en retard à une invitation... En plus Walan avait été extrêmement clair, il a horreur du retard..

La jeune Duchesse ne put empêcher le rouge d'affluer à ses joues mais n'eut pas le temps de répondre que le grand plaisantin lui tendait déjà le bras et ajoutait :

Et si nous nous approchions de ces volatiles ? Ce sera presqu'une première pour moi, mise à part ceux lors de la démonstration en garnison de Lyon, je n'en ai pas porté d'autres, et encore moins chassé avec !

Arwel posa une main légèrement tremblante sur le bras offert... La perspective de s'approcher des petites bêtes l'inquiétait légèrement... Mais les paroles de Geoffroy la rassurèrent un peu, après tout, elle ne serait pas la seule à n'y rien connaître. D'une petite voix qui traduisait son appréhension, elle enchaîna derrière les propos de Geoffroy :

Je dois bien avouer que je suis dans la même situation que toi... Mais puisqu'il faut bien se lancer... Je crois que je vais opter pour le faucon moi...

Elle prit le gant qu'on lui tendait et l'enfila puis s'empara du volatile qui devait l'accompagner, pas vraiment rassurée, vu la taille des serres du rapace comparée à celle de ses propres mains...

La jeune femme salua ensuite toutes les personnes qui les avaient rejoints, ne montrant pas un visage vraiment rassuré...

Nombre de messages : 5 Localisation : Lyon Date d'inscription : 09/09/2010

Alors que leur hôte lui répondait, l'Imprévisible ne manqua pas de remarquer le coup d'oeil qu'il lança à MarieAlice avant de se diriger vers sa monture et de les inviter à en faire autant.
Avec un regard pensif dans sa direction, il s'apprêtait faire de même pour ne pas rester seul avec la brune quand son vassal se ramena enfin. Il avait tendance à oublier qu'il avait été récemment blessé et qu'il ne pouvait pas se mouvoir aussi facilement que d'ordinaire.

Le fameux vassal pour qui le Vicomte se fait tant de souci.
Ravie de vous rencontrer seigneur Thiberian et de voir que vous êtes en meilleure santé que votre attaque ne le laissait supposer.

Là, il faillit s'étouffer d'indignation. Thib, en bonne santé? Alors qu'on voyait bien qu'il agonisait et qu'il en était presque aux portes de la mort?
En fait, avant les paroles de la Violette il pensait comme elle .. mais maintenant qu'elle était de son avis, il préférait changer d'opinion. Mauvaise foy quand tu nous tenais ...

Est-ce bien raisonnable de venir chasser? Etes-vous tout à fait remis ou du moins suffisamment? J'espère que ce n'est pas notre ami commun qui vous y a obligé.
Au fait, bonjour à vous. Comment allez-vous Phelichou?

Un temps s'écoula, dans l'attente que le capitaine de l'ost du Lyonnais-Dauphiné démente immédiatement ces propos, pendant que le Guerrero caressait du bout des doigts son faucon. Mais vu qu'aujourd'hui il se trouvait être particulièrement mou, le Lyonnais prit la parole, non sans émettre un grognement avant.

Non, je ne l'ai point obligé, une chasse est suffisante à exciter un homme pour qu'il prenne tous les risques pour s'y rendre de lui même.

Puis avec un sourire en coin, il enchaîna.

Sinon, je vais oui, et je ne vous retourne pas la question, vous avez l'air d'être en pleine forme. Sur ce, trève de bavardage, je crois que Meyrieu vous attend, moi je vais rester en arrière garder un oeil sur mon vassal.

Thiberian sourit aux réponses du Petit Maistre de France et se dit qu'il avait donc bien deviné finalement...il inclina légèrement la tête devant sa prévenance pour son état et la rassura à son tour après que Phelim, indigné, se soit défend à raison.

Que non point ma chère, mon suzerain ne veux que mon bien et j'ai moi même insister pour venir chasser avec vous.
La chasse aux Dames m'est interdite depuis mon mariage aussi dois je me rabattre sur le gibier et puis...notre vieux "Sans-Repos" va se faire la malle et c'est une belle occasion de le voir une dernière fois avant son départ n'est ce pas ?

Il s'approcha d'elle et dit à voix basse :

Je le soupçonne d'ailleurs de vouloir se planquer pour faire la sieste et déroger à son épithète...mais puisqu'il adore ce surnom il ne veux surtout pas risquer de se faire prendre...
Que dites vous de cette théorie ?

Il ricana alors doucement en jetant un regard innocent au vieil ours Viennois puis reprit envers Marie-Alice :

Je suis touché que vous vous souciez de mon état et, même si les médicastres m'ont légèrement interdit ce genre d'occupation, je pense que je suis assez costaud pour le supporter.
Rien de ce qui vaut la peine d'être vécu sur cette maudite terre ne s'obtient sans mérite, souffrances ou sans risques.

Il regarda Walan qui semblait perdre patience et dit plus bas :

Nous devrions peut être y aller comme le dit Phellou...hmm Phelim je crois que Meyrieu risque de s'énerver...

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