ARTAS
Canton de SAINT-JEAN-DE-BOURNAY
Superficie : 1415 ha.
Habitants : 1402
Commune à vocation agricole
Région géographique : Bas-Dauphiné, pays Saint-Jeannais
Géographie :
Le chef-lieu de la commune, assez développé et concentrant la majorité de la population, est placé au pied de coteaux qui l'encerclent. Les zones cultivées et celles gagnées par la forêt se succèdent sur un territoire au relief et à la végétation varié. Six hameaux principaux regroupent une population tournée à l'origine vers les activités agricoles et rejointe par celle occupant des constructions résidentielles récentes. Les propriétés isolées peu nombreuses se retrouvent plutôt au sud du territoire.
Une tradition boulangère importante a toujours été liée à l'agriculture (celle de l'élevage du vers à soie dura peu). Aujourd'hui l'exploitation de matières premières est liée à l'importante carrière à Charmenson.
Historique :
La cuvette dans laquelle s'est développé le village est dominée par un lieu de culte d'origine médiévale et par un mamelon naturel qui accueillit le siège du pouvoir seigneurial local, également médiéval. Si l'emplacement d'une basse cour est probable autour de la butte, c'est davantage au pied du prieuré bénédictin d'Artas et le long de l'axe de communication ancien reliant Lyon à Grenoble que se sont regroupées les habitations. Le prieuré Saint-Pierre (cité dès 1190) dépendait de l'abbaye de Cluny. Dans le pays Saint-Jeannais se sont implantés de nombreux établissements culturels, artisanaux ou ruraux liés à l'abbaye cistercienne de Bonnevaux. Quant au château aujourd'hui disparu, on identifie l'emplacement des cinq domaines agricoles qui lui étaient liés (Cinquin, Barroz, Revollet, Tarnézieux et celui dit du château au nord de la butte).
Partie intégrante de la seigneurie puis baronnie de Maubec, le territoire d'Artas a été érigé en commune en 1790 après le démembrement de la communauté Maubec-et-Artas.