Mariage d'Alyanne et Walan.

Le mariage du seigneur de Meyrieu et de la dame de Saint Clément sur Durance, ses maitres, approchait à grands pas et c'est pourquoi Jehan se rendit à l'église de Maubec accompagné de quelques serviteurs et d'une charette chargée du nécessaire pour les travaux qu'ils devaient réaliser.

Arrivant à Maubec, ils furent accueilli par Gilles, qui mena la petite troupe vers l'église Saint Bonaventure. Les domestiques ne furent pas long à se mettre au travail sous les ordres combinés des deux intendants, et le lieu se retrouva rapidement paré de tentures aux armes des deux mariés.

Quelque temps plus tard, Jehan se plaçait près des portes de l'édifice pour examiner le résultat.

Placez encore une guirlande de fleur ici et une autre là.

Traversant l'église, il alla ensuite non loin de l'autel pour y avoir la vue qu'aurait les jeunes mariés.

Je pense que mon seigneur et ma dame seront satisfait, n'êtes vous pas d'accord Gilles ?

Walan arriva à Maubec, seul. En effet, Alyanne avait souhaité se recueillir quelque temps avant la cérémonie et n'était rentrée du couvent que le matin même. Elle avait depuis passé tout son temps enfermée dans sa chambre en compagnie de plusieurs servantes afin de s'apprêter pou la cérémonie.

La coutûme étant ce qu'elle était, le Capitaine n'avait donc pas pu voir sa fiancée et il s'était donc rendu à l'église Saint Bonaventure afin d'accueillir les invités qui ne tarderaient pas à arriver.

Descendant d'un Aistulf piaffant d'avoir dû faire le chemin à une cadence trop lente pour lui, son cavalier l'ayant retenu pour ne pas être sali par la poussière des chemins, le futur marié alla jeter un coup d'oeil dans l'église, admirant les préparatifs de Jehan et Gilles.

Soigneusement lavé, parfumé et rasé, les cheveux coupés et peignés méticuleusement, Walan semblait rajeuni et les cicatrices parsemant son visage étaient moins apparentes qu'à l'accoutumée.

Sa tenue n'était pas en reste. Le Capitaine avait en effet revêtu ses plus beaux atours pour l'occasion : pourpoint en soie bleue, l'arbre de Meyrieu brodé de fil d'argent sur le torse, braies de qualité assorties et bottes de cuir finement travaillée aux pieds, sa tenue était plus noble que jamais. Cela le perturbait d'ailleurs un peu, tellement habitué à porter un gambison et son épée au côté qu'il se sentait étrangement léger.

Se plaçant sur le parvis, Walan observa les serviteurs porter les dernières touches aux décorations tout en attendant les arrivées.

Nombre de messages : 41 Localisation : Vienne Date d'inscription : 30/09/2007

Naltéa et Titile rejoignirent Walan devant l'église. Il avait fière allure sur le parvis face aux monuments. Sans l'uniforme, il avait l'air vulnérable, touchant...

Naltéa sourit en pensant que le soldat qu'il était n'aimerait pas ses réflexions. D'ailleurs, il ne les avait jamais aimé...^^

Naltéa était le témoin d'Alyanne mais les nonnes se chargeaient de l'appréter. Elle avait cependant souhaité arriver tôt.

Elle se réjouissait du mariage de son amie. Walan était un homme charmant avec elle. Ils formaient un couple attendrissant. Ses enfants aimaient vivre avec eux. Walan, maladroit en leur présence, ferait un père attentif, grace à la douceur de sa future femme.

Titile, encadré par ses femmes préférées, tenait Naltéa par la taille et les guidait vers le marié.

Rebaile venait pour la première fois sur les terres de la famille d'Avencourt.

Bonjour Capitaine. Tout est prèt pour cette belle journée?

Mariage d'Alyanne et Walan. Couple1au5

Nombre de messages : 28 Localisation : Vienne Date d'inscription : 20/06/2007

Voya s'était préparée, elle avait lavée ses mains de toute l'encre qu'elle avait accumulée à cause de sa Gazette. Elle était vêtue d'une très belle robe bordeaux tout à fiat approprié pour un mariage.

Elle arriva à l'église et était toujours aussi impressionnée quand elle y entrait. la magnificence de ses lieux la faisait rêver.

Elle aperçut le capitaine et Naltea, elle se dit qu'elle devait être en avance, mais pour une fois qu'elle n'était pas en retard, elle espérait qu'on ne lui reprocherait pas. Elle avait une belle surprise pour les mariés qu'elle dévoilerait plus tard.

Elle s'avança tout sourire vers Walan et Naltea :

Bonjour capitaine! Bonjour Naltea, comment allez-vous? La décoration est magnifique, vous avez faits du bon travail.

Max avait fait la route à grand train depuis Mions, vêtu de ses sempiternels habits de voyage. Ainsi il ne craignait pas la poussière et pouvait donner libre court à la puissance et à la fougue du jeune étalon qu'il avait acquis depuis peu. Arrivé à peu de distance de Maubec, il avait quitté la route et trouvé un trou du terrain proche d'un ruisseau, pour se laver sommairement et passer son uniforme de capitaine épiscopal, plus noir que la nuit de la tête aux pieds, à l'exception des armes de Mions brodées sur l'épaule. Il avait soigneusement empaqueté celui ci pour la route, et il fit la fin du voyage à un rythme nettement plus calme, afin de préserver la propreté de sa tenue.
Il passa sans encombre les portes du castel des Roches, étant déja venu plusieurs fois ici. De plus les gardes avaient reçu consignes de détente, et il portait ses armes de Mions.
Il laissa sa fougueuse et jeune monture aux bons soins d'un palefrenier et gagna à longs pas l'église Saint Bonaventure. Sur le parvis, le capitaine attendait ses invités et sa promise dans ses plus beaux atours. Il rayonnait, et c'était pur plaisir pour qui l'avait connu à son arrivée à Vienne et à son retour de Bretagne. Que sa noirceur et son tourment d'alors semblait loins à présent.
Un léger sourire fendit la bouche de Max à ces pensées, alors qu'il allait droit au devant de son ami et lui donnait une franche accolade. La vigueur de celle qu'il reçut acheva d'élargir son sourire, et c'est à moitié riant qu'il salua le seigneur de Meyrieu.
Te voilà joliment arrangé Capitaine. Puisse cette journée être et rester en ta mémoire aussi belle que tu es élégant!
Puis se tournant vers les trois convives déja arrivés, il les salua avec plaisir et tout autant de joie. Un signe de tête appuyé pour le couple, toujours aussi bien assorti, et un baise main enjoué pour la rédactrice de la gazette viennoise.
Se redressant de ce manuel salut, il inspira profondément l'air de cette douce journée de mai en passant une main dans sa barbe blanche, qui, même taillée de frais, lui mangeait une bonne partie des joues.
C'allait assurément être un grand jour, et il était on ne peut plus heureux d'être là, revenu juste à temps de l'orgueilleuse Hèlvétie.

Nombre de messages : 1 Localisation : Vienne Date d'inscription : 11/05/2008

Rebaile était extraordinairement intimidée. Elle se serrait très fort contre son frère et essayait de ne pas paraitre gauche dans la magnifique robe que lui avait prêtée Naltea.

Elle se sentait toute petite dans cette immense château, mais aussi terriblement fascinée par ce qu'elle voyait. Elle vit Voya s'approcher de son frère et sa belle-soeur, et son appréhension se calme légèrement: Voilà quelqu'un qu'elle connaissait au moins, et qu'elle appréciait! Elle vit ensuite Max s'approcher et les saluer. Elle le reconnaissait aussi.
Ca n'est finalement pas si dur que ça, se dit-elle.

Quand elle vit le seigneur des lieux, le Capitaine Walan dans sa tenue de mariage, elle le fixa aussi longtemps que le permettait la bienséance.

Cette homme a de la prestance, pensa-t-elle, et elle se dit que ca devait être rassurant de servir sous ses ordres, si elle était acceptée à l'Ost.

Francesca arriva dans l'église Saint Bonaventure accompagnée de sa fille. Aliénor n'aurait en effet manqué le mariage de son parrain pour rien au monde. La vicomtesse avait revêtu une robe d'un bleu profond assez simple mais brodée de fils d'or qui s'accordaient parfaitement avec sa longue chevelure blonde.

Lorsqu'elle pénétra dans l'édifice, elle balaya la nef du regard. Jehan et Gilles avaient fait de l'excellent travail, comme toujours. Elle était émue, et fière aussi, de voir flotter les couleurs de Meyrieu et de Saint-Clément côte à côte.

Elle n'était pas la première arrivée, loin de là. Elle fut ravie de voir des visages familiers, Max, Voya, Titile et Naltea, mais également d'autres qu'elle ne connaissait pas. Elle les salua d'un délicat signe de tête ; il faudrait qu'elle aille se présenter après.

Mais avant cela, elle voulait aller saluer le héros du jour. Son ami, son frère, celui qui aujourd'hui allait enfin connaître le bonheur qu'il méritait depuis si longtemps.

Elle s'avança vers le fringuant seigneur de Meyrieu avec un grand sourire sur les lèvres. Arrivée à sa hauteur, elle se permit de prendre les mains du Capitaine dans les siennes.

Bonjour mon ami.

Nombre de messages : 10 Localisation : Vienne Date d'inscription : 11/11/2007

Golden avait revêtu sa plus belle robe, celle qu'elle gardait pour les occasions comme celles-ci.
Elle arriva devant l'Eglise de Maubec, toujours impressionnée par les lieux, elle s'arrêta un instant, forcée au respect.
Puis après avoir observé tout son soûl l'édifice religieux, superbement décoré pour le mariage elle gravit la volée de marche qui la séparait de ceux qui étaient déjà présents.
Elle alla saluer Walan brièvement car la Vicomtesse lui parlait déjà.

Belle tenue Walan, fais tout de même attention à ne pas faire tomber toutes les demoiselles qui vont venir... Bonjour Freyelda, ravie de te voir. Je vous laisse à votre discussion, à tout à l'heure.

Golden leur sourit puis se dirigea vers les invités déjà présents. Elle les salua, toujours rassurée de voir des gens qu'elle connaissait et retrouva Max avec plaisir espérant bien pouvoir entendre quelques récits de son retour avant que la cérémonie ne débute.
Elle se demandait si Alyanne avait été relâchée par les nonnes à temps pour pouvoir se préparer... Elle n'osait même pas imaginer l'état d'anxiété dans lequel elle devait se trouver, mais savait qu'elle saurait surmonter son angoisse grâce à l'amour qu'elle éprouvait pour Walan et à son caractère naturel.
Golden se fit violence pour se tirer de ses rêveries, une heureuse journée s'annonçait !

Comme prévu, les arrivées ne se firent pas attendre. Naltéa, Rebaile et Titilemagnifik initièrent la chose et Walan, croyant voir l'espace d'un instant une lueur attendrie dans le regard de la première et avisant les yeux quelque peu écarquillés de la seconde, les salua avec un sourire amusé.

Bienvenue à vous trois, vous êtes splendides.
Tout est prêt je pense ... j'espère.

Il eu juste le temps de lancer quelques mots à Rebaile d'un ton taquin avant de voir arriver Lavoyageuse :
Je crois que nous avons tous eu ce genre de réaction auparavant. Restez vous même et ne soyez pas aussi intimidée, ça ne vous ressemble pas.

Le seigneur de Meyrieu fit un rapide clin d'œil à la jeune femme avant d'accueillir la rédactrice de la Gazette.

Bonjour Voya ! La décoration a été organisée par Jehan, mon intendant, et Gilles, le page de Freyelda.
Entre nous, je n'aimerai pas être un serviteur sous leurs ordres, ils sont plus tyranniques que tout l'état major réuni ajouta-t-il a mi voix avec un léger rire.

A nouveau, quelqu'un arriva sur le parvis et le Capitaine rendit chaleureusement l'accolade du seigneur de Mions (qui a dit "on dirait deux ours" ?!)

Rappelle toi ce jour également, tu ne me reverra pas habillé de la sorte souvent, répondit-il en riant également.
Je suis heureux de te voir revenir en un seul morceau et pour ce jour.

Alors qu'il allait continuer, son regard fut attiré par le reflet du soleil sur deux chevelures d'or et le sourire de Walan s'élargit encore. Il observa la mère et la fille monter les marches et se dirigea vers elles pour les saluer. Laissant Freyelda prendre ses mains dans les siennes, il répondit doucement.

Bonjour à toi aussi mon amie, et à toi aussi petit ange, ajouta-t-il avec un clin d'oeil à Aliénor.
Vous êtes ravissantes toutes les deux.

Il salua Golden qui arrivait et se pressait de rejoindre les autres avant de se plaçant entre les deux d'Avencourt, les menant parmi les autres invités sans un mot de plus. Il n'y en avait pas utilité.

Confidente, amie, marraine, suzeraine, mentor ... tant de qualificatifs pouvaient s'appliquer pour décrire la relation qu'il y avait entre Freyelda et Walan et aucun n'était assez fort. Aucun sauf un : sœur. Ce n'était pas de sang, mais c'était bien la seule chose qui manquait et son importance était toute relative aux yeux du Capitaine comparée au reste.
Quant à Aliénor, l'affection qu'il avait pour elle était toute aussi forte et la "maladresse" qu'il avait lorsqu'elle était encore nourrisson s'était bien vite évaporée alors que sa filleule devenait une ravissante, éveillée et vive jeune fille.

Arrivant près du petit groupe, il lança d'un ton jovial :

Je pense que nous pouvons rentrer dans l'église en attendant les nouvelles arrivées.

Le soleil brillait toujours, comme s'il eut voulu lui aussi assister à la joie de ce jour. Golden arriva peu après, et Max la salua d'un air faussement distant. Il bouillait de bonheur de retrouver sa protégée, mais aimait trop la voir rager devant sa prétendue indifférence. Mais elle n'eut pas le temps d'éclater que la mère du maître des lieux fit son apparition, rayonnante comme à son habitude, avec à ses côtés sa miniature, toute en finesse et en délicatesse. Max répondit à son signe de tête avec une légère inclinaison du buste et un sourire toujours aussi large. Quelques instants plus tard, le futur époux et sa suzeraine les rejoignaient et lui les conviaient tous à entrer en l'église. La foule, certes encore un peu réduite, mais sincèrement joyeuse, se dirigea vers le petit édifice. Avant de passer les portes, le seigneur de Mions fit demi tour et aspira profondément l'air du printemps. Il ne se lassait pas de cette explosion de parfums, de bruits, de couleurs, de chaleur... Puis reprenant sa route, il passa les larges portes du lieu saint.
Avec déférence, il trempa deux doigts dans le bénitier, mit un genou à terre et se signa lentement. Ce rituel lui apportait étrangement de plus en plus de sérénité et de bien être. De plus en plus, il se sentait communier avec le Très Haut et la communauté aristotélicienne.
Se redressant, il surprit un regard étonné de sa filleule et sourit imperceptiblement dans sa barbe. En effet, elle pouvait être surprise...que de chemin parcouru sur la route du paradis solaire depuis leur rencontre...

Nombre de messages : 28 Localisation : Vienne Date d'inscription : 20/06/2007

Voya après avoir salué Naltea, Titile et Rebail vit arriver Max plus beau que jamais, son baise main fut chaleureux et comme à son habitude Max décrocha le plus beau sourire de Voya.

Elle rigola quand Walan lui dit que Jehan et Gilles étaient de vrai tyran, n'osant lui répondre qu'ils avaient de bons exemples en leurs maîtres, puis avança avec les autres convives pour pénétrer dans l'église.

Elle vit Max mettre un genou à terre comme elle même avait l'habitude de le faire à chaque fois qu'elle entrait dans une église et sourit en pensant qu'il avait parcouru beaucoup de chemin et pas que sur les routes.

Elle adorait cette église et c'est avec beaucoup de bonheur qu'elle y pénétra, observa et respira en douceur cette odeur caractéristique. Elle se sentait bien ici.

Aliénor était restée sagement aux côtés de sa mère, jetant un oeil avisé sur tous ceux présent dans le lieu Saint. Chacun avait revêtu ses plus beaux atours... étoffes précieuses et couleurs chatoyantes... de quoi nourrir un village de gueux pendant plusieurs années.

Après avoir offerts quelques sourires ça et là à celles et ceux qu'elle avait pu croiser, Aliénor n'eut aucun mal à oublier ce qui l'entourait et concentra toute son attention sur son parrain... Quelle grâce, quel charisme, quelle prestance !!!! Diantre qu'il était beau !!!! La jeune fille en resta bouche bée...

... Jusqu'au moment fatidique où Walan s'adressa à elle. Son sang ne fit qu'un tour et son sourire disparut. "Petit Ange", il avait osé l'appeler ainsi... Ange oui, mais petite non !!!! Avait-il oublié qu'elle allait bientôt avoir 12 ans????? Dans peu de temps elle serait en âge de se marier elle aussi... et puis elle était devenue une femme, certes depuis peu mais tout de même c'est ce que lui avait affirmé Soeur Marguerite lorsqu'une nuit Aliénor s'était réveillée en larmes pensant qu'Aristote la rappelait déjà à lui...

Un peu vexée, Aliénor détourna son regard jusqu'à voir Max... et Lavoyageuse. Elle les observa tout le temps qu'ils furent proches. N'importe qui n'aurait vu dans ce tableau que de la bienséance, mais pas elle. Aliénor était persuadée qu'il se passait quelque chose entre eux... elle ne put s'empêcher d'abandonner mère et parrain dans le but de satisfaire sa curiosité.

Elle se dirigea d'un pas nonchalent vers Max, jusqu'à se retrouver à ses côtés. Elle toussota pour marquer sa présence puis, affichant son plus beau sourire partit en quête de renseignements...

Bonjour ! Belle journée pour un mariage n'est ce pas?

Nombre de messages : 9 Localisation : Vienne Date d'inscription : 27/01/2008

Les dossiers classés, la trésorerie à jour, les consignes données, Le_troll chevaucha son cheval pour se rendre au mariage de Walan et d'Alyanne.

Arrivé à la propriété, il laissa son cheval au palfrenier et se dirigea vers l'église.
Hésitant entre la tenue de lieutenant de la prévoté ou celle de maire, finalement, il s'était habillé simplement. Le mélange des deux costumes lui donnait une allure de troubadour. Il vallait mieux éviter.

Déjà beaucoup de personnes était arrivé. Et que du beau monde.
Il alla tout d'abord saluer le futur marié.

Bien le bonjour, quel prestance avec ce costume... tu es magnifique.. comme cette journée d'ailleurs...
Pas trop fébril... les genoux ne tremblotent pas

le_troll se dirigea vers les autres invités et les salua un à un.

Alors que Max se retournait une dernière fois pour regarder le ciel bleu, il vit la vicomtesse miniature le regarder avec insistance. Il hésita un instant, puis ressortit de l'église. Après tout il n'y avait encore ni fiancée, ni officiant, et il manquait des invités, comme le prouvait le maire de Vienne, arrivant au pas de course à l'église. Il était encore temps de tailler la bavette et d'apprendre à connaître un peu mieux la princesse des Roches. Celle ci sourit légèrement, et avant qu'il ait pu dire un mot, elle engagea la conversation.
Oui effectivement, belle journée pour un mariage. Et pas n'importe lequel ajouta-t-il avec un clin d'oeil. En regardant la fillette, il lui trouvait un air espiègle...peut être tenait elle ça de sa mère, taquine elle aussi à ses heures. Prenant la main de la petite fille, il la fit tourner sur elle même.
Tu es en tout cas très en beauté demoiselle. Puis se penchant vers elle, et continuant sur le ton de la confidence en lâchant sa main Tu ferais tourner bien des têtes couronées...mais peut être est-ce déja fait? Peut être un chevalier est il déja prêt à te protéger corps et âme? conclut il en cachant tant bien que mal un sourire naissant dans sa barbe. Ce petit bout de femme l'amusait et l'attendrissait et il comprenait mieux la lueur qu'avait Walan dans les yeux quand il parlait d'elle.

Aliénor avait retrouvé son sourire...

*Tu es très en beauté...* les mots résonnaient dans son esprit. Eh bien oui elle était belle, ça elle le savait et l'avait toujours su, mais comme il était bon de l'entendre ! Un compliment digne d'une dame, pas d'une fillette !

*Tu ferais tourner bien des têtes...* certes dans ses rêves les plus secrets*

La jeune fille soupira profondément.

J'avoue que l'idée de prétendants se battant pour ma main ne me laisse pas indifférente...

Elle prit alors un air grave regardant Max dans les yeux et parla sur un ton solennel

Et toi je pourrais te faire tourner la tête? Tu m'épouserais si j'étais plus vieille ? Ou bien ton coeur est déjà pris?

Walan échangea un regard avec Freyelda lorsqu'il vit la réaction d'Aliénor et lui glissa, amusé.

Elle a beaucoup grandie, je crois qu'il va falloir que je revois mes surnoms.

Le Capitaine accueilli Le_troll lorsqu'il arriva.

Messire bourgmestre, félicitations pour ta nouvelle élection.
Le stress monte doucement ... et j'ai bien peur que cela ne fasse que commencer, mais cette journée s'annonce fort belle et heureuse.

Le regard du seigneur de Meyrieu fut à nouveau attiré ailleurs, pour voir sa filleule en plein numéro de charme à l'intention de Max. Il eut un léger sourire en voyant la mine du seigneur de Mions, tout en ajoutant pour lui même.

Oui, beaucoup grandie ...

A la réplique audacieuse de la vicomtale blondinette, Max manqua de s'étouffer de surprise.
T'...t'épouser? Moi? A vrai dire ce serait un honneur, mais nous ne sommes pas du même rang demoiselle. Tout au plus pourrais-je te prêter allégeance, et mettre mon épée à ton service... si tu daignais l'accepter bien sur répondit-il dans un sourire
Réfléchissant à la dernière question de la jeune fille, il eut un fugace pincement au coeur en pensant à celle qui, il l'avait cru un temps, partagerait sa vie...mais les évennements les avaient séparés, et de fiançailles, il n'était plus. Inspirant pour cacher son trouble, il s'accroupit pour faire face à la fillette
Mon coeur est prit en effet... Les terres et les gens que j'aime l'occupent en grande partie, et Aristote prend les parcelles restantes. Vois tu, si je devais n'avoir qu'un amour, ce serait notre duché. Vois comme il est beau, vois comme ces montagnes sont la définition de la majesté et de la noblesse. Chaque personne régnant sur des terres ou des hommes devrait chercher à être une montagne. Calme. Placide. Mais vois aussi nos torrents, nos fleuves. Ta volonté doit être comme eux. Implacable. Accepte d'être détournée, mais toujours, va vers ta mer, vers ton océan.
Mais je me doute que mes métaphores de la vie des notables t'ennuient au plus au point, et que ce n'est pas ce que tu attendais.
Pour ce qui est des personnes, je n'ai que des amitiés...passionelles certes, dévorantes, mais des amitiés. Ta mère est de celles ci... le seigneur de la garde ducale aussi, ton parrain...et tant d'autres ajouta-t-il avec un signe de tête vers l'église, derrière eux, et un clin d'oeil à la jeune fille.

Ainsi baissé, Max faisait face à la jeune fille, lui faisant remarquer qu'elle avait encore quelques pouces à gagner pour ressembler à une femme, ce qui bien évidemment agaça un tantinet Aliénor. Mais non d'une pipe en bois, qu'avaient-ils tous à vouloir qu'elle reste une enfant ???? Ils leur fallaient en avoir à leur tour pour que ces messieurs puissent voir en elle la femme qu'elle était.... enfin qu'elle serait bientôt... si Dame Nature ne tardait pas trop à lui donner les attributs nécessaires.

La blondinette était partager entre le gifler pour cet affront, mais cela ne se fait pas, lui tirer la langue ce qui serait plus de son âge mais peu gracieux pour une jeune fille de son rang ou alors.... lui offrir un baiser et ainsi lui montrer qu'elle n'était pas aussi naïve qu'il ne se l'imaginait....

Moment de réflexion bref et la fillette se contenta de hausser les épaules

Tu cherches à embrumer mon esprit avec tes métaphores?

Elle lui fit signe de se relever avant qu'il n'attrape des crampes

Donc tu n'as pas l'intention de te marier hein?

Aliénor esquissa un sourire qui en disait long sur ce qu'elle pensait

Nombre de messages : 10 Localisation : Vienne Date d'inscription : 11/11/2007

Golden était entrée à la suite de son parrain dans l'Eglise. Celui-ci l'avait à peine salué, ce qui l'avait profondément agacée. Elle lui avait jeté un regard courroucé mais la joie de le revoir l'avait bien vite effacé.
Lorsqu'il s'agenouilla pour se signer, Golden afficha des yeux de merlan frit. Elle avait du louper quelques épisodes, mais après tout, son parrain s'était engagé dans la garde Episcopale et avait montré une volonté sans faille à défendre sa foi et sa religion durant sa croisade. Elle croisa son regard qui avait prit une lueur amusée et le regarda sortir rejoindre la mini-vicomtesse. Elle avait beaucoup grandit depuis la dernière fois qu'elle l'avait aperçue et son caractère semblait s'être bien affirmé. Elle sourit aux paroles qu'elle adressa à Max et se détourna de leur conversation.
Elle s'approcha de l'eau bénite et se signa lentement en murmurant quelques mots, comme elle le faisait lors de ses séjours au couvent.

Enfin elle alla se placer dans un coin derrière les bancs, attendant que les autres convives entrent pour prendre place. En attendant, elle resta là, songeuse à les observer, le sourire aux lèvres.

Aliénor fixa l'aspirant capitaine épiscopal de ses grands yeux bleus, milles émotions semblant la traverser.
Puis elle lui répondit simplement, lui laissant comprendre ce qu'elle pensait de ses conseils, avant de lui faire signe de se relever.
Damné bavard que je suis, voilà que je deviens plus rébarbatif que devrait l'être ton parrain.
Le temps qu'il se relève, et elle revenait à la charge avec toute l'innocence dont elle pouvait faire preuve. Une nouvelle fois, il déglutit difficilement.
Me...marier? demanda-t-il avec un regard incrédule
Non ce... ce n'est pas vraiment dans mes projets immédiats...j'ai...encore beaucoup à faire avant de pouvoir me consacrer à une femme...même aussi merveilleuse que toi. conclut-il

La vicomtesse, qui observait sa fille du coin de l'oeil, le regard à la fois contrarié, bienveillant et inquiet. Elle soupira.

Cette enfant me rendra folle...

Elle tourna un regard interrogateur vers Walan et soupira de nouveau.

Vraiment... Mais de qui peut-elle bien tenir ce caractère si... ? Je ne trouve même pas le mot. Son défunt père -que le Très-Haut ait son âme- était une homme fier, certes. Mais cette vanité...vraiment... je ne sais... Juste ciel...

Elle secoua doucement la tête, lasse.

Enfin, les réprimandes attendront : ce n'est ni l'heure, ni le lieu... Je te laisse à tes invités mon ami.

Regard en direction de sa blondinette de fille.

Et Max dans les griffes de Salomé... dit-elle d'un ton amusé.

Elle leva les yeux au ciel et soupira une dernière fois, avant de s'en aller saluer tous ceux qu'elle n'avait pas encore eu l'occasion de voir. Arrivée à hauteur de Naltéa et de son époux, elle retrouva un sourire plus franc.

Et bien mes amis, vous êtes en beauté aujourd'hui. Vos tenues s'accordent à merveille... Mon intendant m'a dit que vous étiez passés à Maubec, il y a peu. Je suis navrée de n'avoir pu vous accueillir moi-même... Je suis également navrée de voir voir partir si loin de nous tous... mais... c'est ainsi. Je suis persuadée qu'un avenir radieux vous attend, où que vous soyez, vous et vos enfants. D'ailleurs, comment se porte le petit Guillaume ? Et sa soeur ?

Nombre de messages : 28 Localisation : Vienne Date d'inscription : 01/06/2007

Il venait d'avoir finis de présenter sa recrue los de la cérémonie. Il s'était attablé à une table dans la taverne de la jeteuse de cruche et avait feuilleté la gazette de Voya en sirotant sa bière. Quand il apercu le petit mot de Voya concernant le mariage du Seigneur de Meyrieu......zut, il avait oublié.

En deux temps trois mouvements il avait jeté quelques pièces sur le comptoir de la tavernière qui n'était déja plus la, sans doute partie se faire un beauté, et enfourcha son destrier pour retourner jusque chez lui s'arranger un peu et prévenir Péné, occupée à trancher du Breton.
La route de la Bretagne à Maubec était plutot longue, heureusement elle loua un cheval et lui mis des sabots Prior, qui permettaient au cheval de parcourir la route en une journée sinon on était remboursé.
Evidemment ce ne marchait pas à tout les coups et de nombreux chevaux furent perdus ou réquisitionnés par des palefreniers malhonnète.......mais c'est une autre histoire qui n'a en réalité aucun rapport.

Il enfila un beau pourpoint, d'un bordeaux profond, quelques broderies d'or, très fine venaient décorer les manches ainsi que le col.
Des collants noir de jais venait mettre en évidence le bordeaux et des poulaines de la même couleur que le pourpoint venaient accorder le tout.
Il enfourca son cheval et avec Péné se rendit à l'église Saint bonaventure, ce n'était pas la première fois, il connaissait le chemin, même quelques raccourcis.

Arrivés devant l'église, il ouvrit tranquillement la porte et passa discrètement sa tête, pour voir s'il n'était pas en retard ou s'il ne s'était pas trompé de jour.
Il y avait déja plusieurs personne. Il laissa entrer Péné et lui suivit pour saluer tout le monde
Il se dirigea en premier lieu vers le héros du jour, joliment décoré.

Bonjour mon Capitaine, alors prêt pour le grand combat, le passage de la force Neutre à la force Association............moi j'en suis toujours à la force D, pas encore rassasié ma soif de sang malheureusement. (une minute de silence pour Bernard^^).
Tout mes félicitations en tout cas, puissiez vous faire un mariage heureux et plein de petits soldats qui viendront remplir ma garnison.

Il dit ensuite bonjour aux autres convives Naltéa ,Titile, Voya, Max, Frey, Golden, Le_troll......sans oublié la "plus ou moins grande " Alienor.

Bonjour à tous, belle journée n'est ce pas, c'est déja une bonne chose, j'ai bien failli louper ce grand jour.......il murmura à Voya...ta gazette me l'a rappelé.....merci

Il regarda l'homme avec qui parlait la jeune fille.....Ca alors Max, je t'avais à peine reconnu, et bien ce petit voyage pour exterminer les Lion t'a changé dis moi, tu as l'air plus...........beau^^.

Aliénor sourit satisfaite, sans quitter Max des yeux

Eh bien voilà qui me rassure... j'aurais vraiment été peinée si tu avais voulu prendre en épousailles une autre femme que moi !

Elle avait répondu cela spontanément sans chercher à savoir si cela prêtait au ridicule et c'est tout aussi naturellement qu'elle continua

Et puis je ne pourrai jamais t'épouser, tu es trop gentil ! Une de mes amies au couvent m'a dit que les jeunes filles de mon rang ne font pas de mariage d'amour mais des mariages de raison...mais tu sais ça a des avantages, comme ça on peut avoir plusieurs amants !Dis, quand je serai plus grande tu voudrais pas être un de mes...

Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'une personne était près d'eux. Elle toisa Vanack du regard prête à lancer une réplique cinglante si il osait prononcer les mots "petite, enfant " ou autres termes du genre. Ne voyant rien venir, son visage se radoucit

Je m'en vais retourner auprès de mère.... messieurs...

Elle s'inclina puis s'éloigna

Le Vicomte était de retour en son domaine pour l'occasion. Il avait voyagé des nuits depuis la lointaine Flandre, laissant là-bas son tuteur de la Licorne aux soins attentifs des médecins, lui ne pouvait plus rien pour cet homme désormais.

Finalement le retour dans ce cher château des Roches lui faisait grand bien de temps en temps. Revoir des paysages familiers, sortir de la discipline militaire de l'Ordre et de l'austérité de la forteresse était rafraichissant... et puis malgré tout il était encore jeune, trop peut être, pour rester si loin de sa famille si longtemps. Le domaine était resté comme il était dans son souvenir, mère s'en était parfaitement occupée même si elle préférait résider dans ses terres guillestroises.

Alors qu'il se recueillait sur la tombe de son défunt père, l'intendant vint le sortir de ses prières pour l'informer que le mariage était sur le point de commencer. Enguerrand se leva alors et fit irruption dans l'église. Il ne connaissait pas Walan aussi bien que sa mère ou sa sœur mais il n'en demeurait pas moins lié avec lui par un serment vassalique et il était également important d'être présent pour le mariage d'un ami de la famille.

Quand il entra, nombre d'invités était déjà présents. Mère pensera encore que je suis en retard, décidément qu'Aristote est cruel, se dit-il, heureusement la cérémonie n'a pas commencée...
Mère était là, bien évidemment en discutions avec le futur marié. Le seigneur de Mions était, quant à lui, accaparé par l'espiègle Aliénor. Qu'est-ce qu'elle avait grandi depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vus... et pourtant elle n'avait pas tant changé...

Francesca regarda sa fille s'approcher, essayant de dissimuler sa tristesse et son inquiétude derrière une indignation à peine feinte. Aliénor, elle sourirait, ravie. La vicomtesse ouvrit la bouche pour signifier son désappointement à la jeune pucelle trop dégourdie qui lui servait d'ainée lorsqu'elle aperçut Enguerrand qui arrivait d'un pas assuré. Elle soupira et retrouva un peu de son doux sourire naturel, à la pensée de voir sa famille réunie.

Nous règlerons ça plus tard, jeune fille. Va donc saluer ton frère qui est de retour.

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