Arrivée de Titilemagnifik et de Naltéa

Titilemagnifik et Naltéa étaient installés à Meyrieu depuis plus d'un mois. Ils avaient présenté leurs respects au Seigneur de Meyrieu, mais devant le drame qui avait frappé la Baronne, ils n'avaient pas osé se présenter devant elle. Mais une nouvelle courait dans le Dauphiné : les terres de Maubec ont un nouvel héritier! Ne sachant pas où se trouvait la mère et l'enfant, et ne voulant pas les fatiguer, Titile et Naltéa décidèrent de porter eux mêmes un courrier au Château des Roches. Arrivé devant les impressionnantes portes du chateau, un garde leur barra l'entrée. Titilemagnifik déclina leur identité et lui tendit le pli :

Titilemagnifik, homme d'armes et armurier, Naltéa, archer, de la garnison de Vienne sous les ordres du Seigneur des Lances Walan de Meyrieu.
Veuillez avoir l'obligeance de faire parvenir ce pli à la Baronne.

Citation :

Chère Baronne,

L'arrivée d'un bébé est une joie. L'avènement d'un héritier est une fierté pour une mère. Nous tenons donc à nous associer à votre bonheur par ce petit mot.
Noous souhaitons aussi vous inviter personnellement à notre mariage prévu ce dimanche dans la paroisse de Vienne, même si nous savons qu'il vous sera difficile de vous y rendre. Récemment installés sur le domaine de Meyrieu, nous serions honorés de pouvoir venir vous présenter nos respects lorsque vous serez totalement rétablie.
Sincères félicitations.

Naltéa et Titilemagnifik

Le garde les assura que le pli serait remis dans les meilleurs délais. Ils s'éloignèrent donc du chateau d'un pas préssé. Ils avaient tellement de choses à faire avant dimanche...

Le garde observa d'un oeil torve les nouveaux arrivants : voilà bien longtemps que le château des Roches n'avait pas reçu de visiteurs. ce n'est pas lui qui allait s'en plaindre : ses journées étaient... bien plus calmes du coup.

Il leur fit signe d'attendre et parti se renseigner auprès de Gilles qui le roupesta en entendant les noms de Naltea et de Titlemagnifik : tous deux faisaient partie des amis de la Vicomtesse et résidaient à Meyrieu. Il était, parait-il, honteux de les faire attendre devant la grille comme de vulgaires manants.

C'est donc l'air un peu penaud que le garde revint vers les deux jeunes gens et leur dit :

S'cusez l'attente... Si vous voulez bien vous donner la peine d'entrer... La vicomtesse vous recevra dans la salle de réception.